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Une nouvelle étude explore les habitudes alimentaires des Canadiens

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TORONTO, ON

Dans le cadre du symposium Evolution of Eating in Canada qui s'est déroulé aujourd'hui, et pour la première fois, l'Université de Toronto a présenté en profondeur une étude qui visait à comprendre la nutrition et les habitudes alimentaires des Canadiens. Fondée sur les plus récentes données de consommation de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), l'étude a permis de démontrer que la qualité du régime alimentaire des Canadiens était «médiocre». Le symposium a donc été mis sur pied pour aborder le portrait alimentaire du Canada et fournir aux parties intéressées des connaissances pour améliorer les habitudes alimentaires des Canadiens. Organisé par Nestlé Canada, le symposium réunissait certains des meilleurs experts et universitaires dans le domaine de la nutrition pour discuter de la manière dont les Canadiens se nourrissent, des aliments qu'ils consomment et des moments auxquels ils mangent, et examiner les tendances qui sont susceptibles d'avoir des répercussions sur leurs habitudes alimentaires dans le futur.

L'analyse exhaustive des données de l'ESCC consistait à examiner les choix alimentaires et leurs apports nutritionnels afin de déterminer la qualité nutritive des choix alimentaires des Canadiens, et ce, en fonction des repas, des occasions et du moment de la journée. Il est indispensable de comprendre ces habitudes de consommation et la manière dont elles influent sur la qualité nutritionnelle des choix alimentaires que font les Canadiens pour permettre aux décideurs d'établir un plan d'action qui suscitera des répercussions positives sur le comportement des consommateurs.

«Lors de notre étude, nous avons observé une courbe en forme de U qui représentait la qualité des habitudes alimentaires au sein de la population canadienne, a affirmé Mary R. L'Abbé, Ph. D., professeure Earle W. McHenry et présidente du département des sciences de la nutrition de la Faculté de médecine de l'Université de Toronto, et chercheuse principale dans le cadre de l'étude. Au début de la vie, alors que les parents exercent la plus grande influence, la qualité nutritionnelle des aliments que les jeunes enfants mangent est généralement assez bonne. Les choix commencent à se détériorer plus tard dans l'enfance et atteignent leur pire niveau à l'adolescence, pour ensuite commencer à s'améliorer dès que les Canadiens entrent dans la fin de la vingtaine et au début de la trentaine.»

Voici certains des principaux constats de l'étude:

  • trente pour cent des calories totales proviennent d'aliments et de boissons qui ne sont pas recommandés dans la publication Bien manger avec le Guide alimentaire canadien;
  • les collations comptent pour 25 pour cent de l'apport énergique quotidien chez les enfants, et pour 23 pour cent chez les adolescents. Pour ces deux groupes, les collations fournissent plus de calories que le déjeuner; 
  • la majorité des calories sont consommées à la maison (88 pour cent, 81 pour cent et 83 pour cent pour les enfants, les adolescents et les adultes, respectivement); néanmoins, pour les personnes qui prennent leurs repas ailleurs qu'à la maison, en moyenne 40 pour cent de l'apport quotidien en calories (environ 1 000 kcal/jour) est consommé ailleurs qu'à la maison. 

«La structure de l'alimentation d'aujourd'hui a évolué considérablement, a expliqué Kathy Perrotta, vice-présidente, IPSOS Reid, auteur de l'article The Evolution of Snacking et responsable de l'étude IPSOS FIVE. L'alimentation n'est plus centrée autour des trois repas quotidiens. Au lieu de cela, les Canadiens collationnent constamment tout au long de la journée, et on observe une plus grande quantité de collations tôt dans la journée et à des intervalles plus fréquents. Fondamentalement, ce sont les choix alimentaires, sains ou malsains, que font les Canadiens lors de la collation qui influent sur leur santé globale, plutôt que la fréquence des collations consommées.»

De plus, la manière dont les technologies numériques influent sur la façon de consommer des Canadiens ainsi que les moyens que prennent ces derniers pour obtenir leur information nutritionnelle sont également en évolution. Il est important pour les leaders de l'industrie alimentaire de comprendre à quel point des tendances comme les technologies vestimentaires, les capteurs dans les emballages ou l'information personnalisée en temps réel sur l'alimentation entrent en ligne de compte dans les choix alimentaires que font les Canadiens.

«L'alimentation est l'un des fondements de nos habitudes quotidiennes, de nos interactions sociales et de notre bien-être. Lorsque quelque chose est si indispensable à notre vie, il n'est pas facile de savoir si nos choix alimentaires contribuent à la santé des personnes et des communautés, a affirmé Rebecca Chesney, directrice de la recherche et des communications à l'Institute for the Future. Toutefois, en raison du nombre croissant de preuves qui soutiennent la nutrition personnalisée, les nouvelles technologies de consommation qui permettent de vérifier la sécurité des ingrédients et des aliments, et la demande changeante pour des aliments frais et nutritifs, nous sommes sur le point d'entreprendre des changements décisifs. Nous avons l'occasion de revoir la manière dont nous mangeons et les aliments que nous consommons, aujourd'hui et pour les générations à venir.»

Tandis que les tendances en matière d'alimentation et de consommation poursuivent leur évolution, il est crucial que les leaders de l'industrie alimentaire apportent des améliorations. Depuis 2013, Nestlé a pris d'importants engagements dans les domaines de la nutrition, de la santé et du bien-être. Par exemple, l'entreprise s'est engagée à réduire la teneur en sodium, en sucre et en lipides saturés de 10 pour cent en volume d'ici la fin de 2016. En outre, afin d'aider les Canadiens à faire des choix éclairés, d'ici la fin de 2016, les principaux produits afficheront des repères nutritionnels journaliers en calories sur le devant des emballages, ainsi que des recommandations concernant les portions seront également affichées sur les produits des marques clés.

«Il est essentiel pour nous de mieux comprendre les aliments que les Canadiens mangent et la manière dont ils consomment les bons et les mauvais nutriments, dans un contexte où nous continuons de reformuler et d'améliorer nos produits, a affirmé Shelly Martin, présidente et chef de la direction, Nestlé Canada. Le fait d'avoir rassemblé ces leaders d'opinion aujourd'hui pour jeter un regard sur les habitudes de consommation des Canadiens a permis de fournir aux parties intéressées quelques éléments de réflexion afin de trouver des manières de travailler en collaboration pour encourager l'adoption d'habitudes alimentaires plus saines.»

L'ouvrage Evolution of Eating in Canada, présenté par la diététiste professionnelle Sue Mah, également présidente de Nutrition Solutions et experte dans le domaine des tendances alimentaires, a permis d'offrir des exposés théoriques et de former un groupe de discussion avec des leaders d'opinion de premier plan dans le domaine de la nutrition: Mary R. L’Abbé, Ph. D., professeure Earle W. McHenry et présidente du département des sciences de la nutrition de la Faculté de médecine de l'Université de Toronto; Kathy Perrotta, vice-présidente, IPSOS Reid; Rebecca Chesney, directrice de la recherche et des communications pour l'Institute for the Future et Jane Dummer, diététiste professionnelle, auteure et conseillère en alimentation.

À propos de l'étude

  • En 2013, Nestlé Canada a appuyé l'Université de Toronto dans le cadre du Programme de salubrité des aliments, de nutrition et des affaires réglementaires afin de mieux comprendre l'apport en nutriments des Canadiens tout au long de leur vie.
  • Santé Canada a récemment lancé son outil de surveillance, un système à quatre niveaux qui permet d'évaluer la qualité nutritionnelle des aliments et de déterminer si les choix alimentaires respectent les recommandations du Guide alimentaire canadien. Les aliments du niveau 1 respectent les recommandations du Guide alimentaire tandis que les aliments du niveau 4 sont des aliments non recommandés; les produits alimentaires des niveaux 2 et 3 possèdent quant à eux une qualité nutritionnelle intermédiaire. 
  • Les données de l'étude démontrent l'importance d'examiner les aliments que consomment les Canadiens, leurs habitudes alimentaires et les occasions de repas, et ciblent les domaines sur lesquels l'industrie alimentaire et d'autres acteurs doivent se concentrer pour trouver des innovations qui favoriseront l'adoption de choix alimentaires plus sains.